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Bayer CropScience Une offre par culture et non plus par type de produit, de la semence à la récolte

Bayer CropScience réforme sa recherche et son approche de l’agriculture. En cohérence avec les objectifs du Grenelle, la gamme s’élargit et intègre, entre autres, des stimulateurs de défense naturelle, de la phytorégulation. L’offre se construit par culture, avec une gamme d’outils, de produits et d’expertise, de la semence à la récolte.

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"Devenir partenaire de l’évolution des pratiques
agronomiques dans une perspective de
développement durable
." Bruno Tremblay,
d.g. adjoint de Bayer CropScience.
(© Terre-net Média)

Bruno Tremblay, directeur général adjoint de Bayer CropScience, confirme l’objectif de Bayer CropScience d’« élargir son offre avec des produits de protection des plantes, des semences, des solutions alternatives et une gamme de services ». Les équipes terrain de Bayer CropScience se rejoignent en un seul réseau de mise en marché. « Nos équipes proposeront des solutions par culture, de la semence à la récolte, qui intégreront l’ensemble des produits : semences, outils d’aide à la décision, produits de protection des plantes, conseils de bonnes pratiques… » Bayer CropScience a ainsi prévu le renouvellement de la moitié de son offre, en termes de chiffre d’affaires, entre 2006 et 2012.

L’environnement au coeur des préoccupations

Dans la lignée du Grenelle de l’environnement, Frank Garnier évoque l’amélioration du profil écotox des produits, en faveur de la préservation de la qualité de l’eau. Selon un sondage du Conseil européen de l’industrie chimique, les Français ont une vision plutôt négative de la technologie et ont du mal à percevoir le bénéfice de l’innovation. D’où l’envie de « réconcilier le public avec son agriculture ». Le laboratoire de santé de plantes de Lyon adopte alors une nouvelle approche de la recherche : phytorégulation, stimulateurs de défense naturelle, anti-mycotoxines… pour « permettre aux cultures d’atteindre leur plein potentiel rendement et de qualité ».

Solutions alternatives, semences, Bay+


"Développer des molécules au profil environnemental
plus favorable
." Frank Garnier, président de
Bayer France (© Terre-net Média)

Pour 2010 et au-delà, la firme annonce une nouvelle gamme Jau à base de prothioconazole et tébuconazole à positionner à l’épiaison et utile dans la lutte contre les mycotoxines. De nouveaux herbicides devraient également concerner les betteraves. La vigne attend, de son côté, plusieurs autorisations de mise en marché de produits contre le mildiou à base de fluopicolide et de fosetyl renouvelé. L’arboriculture attend un acaricide et un produit anti-tavelure. Enfin, les cultures légumières profiteront de deux nouveaux fongicides.

Par ailleurs, Bayer CropScience reprend à son compte les projets sur cultures légumières confiés jusqu’alors à Philagro, « afin de renforcer ses positions dans ce secteur », explique Bruno Tremblay. La firme va également développer des solutions alternatives, notamment des produits à base de Bacillus firmus et Metschnikowia fructiola de la famille des levures, en cours de développement sur diverses cultures en viticulture, arboriculture et maraîchage. « BioNem, à profil nématicide, et Shemer, antipourriture et contre Botrytis, sont attendus pour 2013. » Bayer CropScience va développer en France une offre de semences, à commencer par une gamme de colza avec une mise en marché d’hybrides et de quelques lignées en 2011/2012. Enfin, sous la marque Bay+, Bayer regroupe son offre de services.

L'innovation ou comment produire plus avec moins de protection

Le marché des produits phytosanitaires accuse une baisse de chiffre d’affaires de 20 % sur la campagne céréalière en cours (juillet 2009 à février 2010). La France se place en tête des utilisateurs européens de produits phytosanitaires en valeur « mais, précise Frank Garnier, président de Bayer en France, sa consommation ramenée en volume par hectare la situe plutôt au même niveau, voire derrière l’Allemagne ou les Pays-Bas ». La recherche a permis de produire autant en abaissant les volumes préconisés et la toxicité des produits phytosanitaires. « Entre 1950 et 2000, les doses moyennes de produits de protection des plantes utilisées à l’hectare ont diminué, passant en moyenne de 1,3 kg à moins de 150 g à l’hectare. »


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